Editions du Rendez-vous
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Editions du Rendez-vous
Claude Karlen
Rue de la Tranchée 12
1347 LE SENTIER
Claude Karlen
Claude Karlen s’intéresse depuis toujours à l’histoire des habitants de sa Vallée de Joux natale, passion qu’il partage avec un amour inconditionnel de la nature. Editeur à ses heures (Editions du Rendez-vous), il a déjà publié avec succès « Chronique souriante des années 40 », un recueil de récits écrit par son frère Jean-Jacques Karlen et « Les récits du dernier témoin », une chronique des passages clandestins de Suisse en France occupée de 1941 à 1945, de Jean-François Meylan. A quelques encablures de la retraite, il écrit à son tour son premier roman, inspiré d’un fait divers tragique survenu il y a bien longtemps dans l’immensité des forêts du Risoud. Finement dépeinte, l’histoire de « L’Homme perdu », publiée aux Editions H.Dégé, nous donne l’occasion de découvrir une tranche de vie des habitants de cette région vers la fin du 19e siècle.
Disponible dès octobre 2012:
Le Sentier autrefois
de Claude Karlen
(204 pages richement illustrées au format 14,7 x 21 cm)
CHF 28.--(frais de port et emballage en plus).
Quels Grands-parents n’ont jamais eu à répondre aux questions pertinentes posées par une petite-fille ou un petit-fils ?
- Dis grand papa, comment c’était quand tu étais petit ?
Les réponses font l’objet de réflexion, et l’on se rend bien compte que cela peut devenir une belle aventure. Ecrire l’histoire de son village, c’est tenter de répondre à ces questions et de rendre plus clair ce temps qui a passé.
C’est aussi le constat de l’éloignement de cette époque. Ce que l’on croit savoir reste la partie visible de l’iceberg. La partie immergée, sans recherches sérieuses et aides précieuses, ne se saurait jamais.
Enrichi d’une documentation comportant plus de 200 photographies anciennes, Le Sentier autrefois retrace la vie associative et culturelle du Sentier, village natal de l’auteur.
Disponible dès mi-août 2008 :
Les récits du dernier témoin
de Jean-François Meylan
(266 pages au format 14,7 x 21 cm)
CHF 28.-- € 18.-- (frais de port et emballage en plus).
Plus nous avancions, plus la piste devenait étroite, tracée uniquement par quelques piétons courageux. Nous devions marcher l’un derrière l’autre, péniblement dans la neige mal tassée. Une maison de temps en temps, façade encapuchonnée de neige ; autour de nous, des étendues blanches dans le jour blanc. Même les forêts avaient complètement blanchi. Nous étions seuls au cœur d’un immense silence. En d’autres circonstances nous aurions admiré.
Pourtant, à la hauteur à peu près du lac des Mortes, un point noir se dessina au loin sur la piste, qui se rapprochait lentement. Enfin, nous allions voir un être humain, meubler le silence d’un salut. La silhouette prenait forme peu à peu... un homme… en uniforme, un Allemand. Impossible de reculer, pas la moindre ferme à proximité, c’était le piège sans alternative. Il fallait y aller et advienne que pourra.
A presque 90 ans, Jean-François Meylan reste le dernier témoin des passages clandestins à travers la frontière verte du Risoud durant la période 1941 -1945. D’une plume alerte, il nous livre aujourd’hui quarante-cinq récits dans lesquels il relate des faits précis et souvent complémentaires aux ouvrages déjà parus sur le sujet.
Feuille d’avis de la Vallée de Joux du 4 septembre 2008
A propos du livre "Les récits du dernier témoin", par Maurice Meylan
A une année de ses nonante ans, Jean-François Meylan, de Chez Patrie, s'il n'est peut-être pas le tout dernier témoin, n'en est pas moins l'un des rares survivants. Car ils sont presque tous partis ces aventuriers courageux, suisses au français, un rien téméraires qui, tout au long de ces interminables mois de la dernière guerre, n'hésitaient pas à franchir la frontière dans un sens ou dans l'autre, et dans la plus grande discrétion. Leurs motivations : faire fonctionner un service de renseignements, assurer le passage de personnes pourchassées par l'occupant allemand, entretenir une correspondance entre les familles sans nouvelles de leurs proches ou encore accompagner des agents chargés de mystérieuses missions. Quant à ces expéditions nocturnes sous les sombres futaies du Risoud, dans un silence hostile, on peut bien imaginer que les acteurs de ce dramatique jeu du chat et de la souris n'en ont pas perdu le souvenir.
Jean-François Meylan était-il poussé par la curiosité lorsqu'il a passé pour la première fois le mur aux fleurs de lys le 5 septembre 1941 ? Est-ce un effet du hasard s'il s'est retrouvé devant la parte de la maison foraine, située non loin de Chapelle-des-Bois, habitée par Victoria Cordier, sa mère et ses deux sœurs ? Peu importe d'ailleurs. Toujours est-il que cette première rencontre a été le point de départ d'une filière d'évasion active entre Sous-le-Risoux et Le Campe en passant par l'Hôtel d'Italie. Si Fred Reymond a souvent amené du monde jusqu'à sa maison hospitalière située au-dessus de l'hôpital, Jean-¬François et sa sœur Georgette ont fait de même en empruntant à peu de chose près le même itinéraire.
La paix revenue. Jean-François Meylan a eu l'excellente idée de confier à l'écriture ce que sa mémoire avait recueilli. En sa qualité d'universitaire possédant la maîtrise du langage, c'était un jeu d'enfant pour lui de s'installer devant sa machine à écrire et de faire revivre ce qu'il avait vécu et observé en des circonstances presque toujours insolites. Et finalement la matière était telle qu'il a été possible d'en tirer un livre original dont le titre : « Les récits du dernier témoin » plonge aussitôt le lecteur au cœur de l'action.
C'est le grand mérite des Éditions du Rendez-vous et des époux Claude Karlen, leurs chevilles ouvrières, d'avoir pris l'initiative de mettre « Les récits du dernier témoin » à la disposition du public. La parution de l'ouvrage est imminente. II comptera deux cent soixante-six pages complétées de trente photos inédites et aura une place toute trouvée à côté de « Fred », de Daniel Capt, de « Ce que je n'oublierai jamais », de Victoria Cordier et de « La Filière », d'Anne-Marie Im Hof-Piguet. Un chapitre particulièrement obscur de l'histoire locale, grâce à ces quatre auteurs, est ainsi préservé.
Autre ouvrage édité par les Editions du Rendez-vous :
Chronique souriante des années 40 ou…
Quand j’étais petit garçon
de Jean-Jacques Karlen
(100 pages au format 14,7 x 21 cm)
Jean-Jacques Karlen
La mémoire est un cadeau éphémère : les faits et gestes, les idées, les réflexions des anciens, se perdent inexorablement… Pourtant nous avons tous été « forgés » par notre passé, notre tradition et notre patrimoine ; nous y sommes étroitement liés, inutile de nous en défendre…
Cette Chronique souriante des années 40 rassemble certains « morceaux choisis » d’une jeunesse de cette époque-là – un temps qui semble déjà oh ! combien lointain aux jeunes générations. Mais dès les premières pages, et grâce à une succession de petits tableaux qui tous ont le mérite de raviver nos émotions, l’auteur tire de l’obscurité ce passé révolu.
Au côté de Jean-Jacques Karlen, qui vécut son âge le plus tendre au cours des années quarante, la lecture de ce livre vous fera assurément, l’espace de quelques heures, oublier que ce temps a passé…
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Les livres d'Henri-Daniel Golay peuvent également être commandés à cette adresse.