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Quelques articles de presse

Feuille d’Avis de La Vallée de Joux – 2011  
 
 
Feuille d’Avis de La Vallée de Joux – 10 décembre 2008
 
Prix du mérite culturel 
La commune de Crissier, le 27 novembre honorait 23 de ses citoyens.  
En reconnaissance, elle décernait 6 mérites sportifs et un culturel. 
C'est un Combier, habitant cette commune, qui obtint ce Prix. 
Auteur et éditeur de plusieurs romans et recueils de nouvelles, Henri-Daniel Golay, natif de chez Villard à L'Orient, fut l'heureux élu. 
I1 publie son premier roman en 1976. Suivront un autre recueil de nouvelles et deux romans policiers. 
Cette année 2008 une parution simultanée de deux nouveaux livres : « Parfum de cannelle » et « Classe de toxicité 1 » sont venus enrichir la collection. 
A la poursuite d'un vieux rêve, il maîtrise la totalité du processus de l’édition, passant de l'écriture à la mise en page, réalisant aussi la couverture et la commercialisation (Editions H.Dégé).  
Bravo à Henri-Daniel, plein succès et vives félicitations pour ce Prix du Mérite Artistique et Culturel. 
C.K 
 
 
 
 
Feuille d’Avis de La Vallée de Joux – 21 août 2008 
A propos de la sortie de Classe de toxicité 1 et de Parfum de cannelle 
 
Chez Villard, pépinière d'écrivains 
(Chez Villard, hameau attaché au village de l’Orient).  
 
Non, ce n'est pas une blague, encore moins la tentation de sombrer d'entrée de jeu dans les superlatifs. 
 
Il suffit pour s'en convaincre de remonter la rue Paul-Golay jusqu'au numéro 16, là où s'élève l'immeuble que possédait feu Gilbert Piguet. Solidement accrochée à la façade principale une plaque commémorative porte l'inscription suivante : 
 

Maison natale du romancier  
Roland Piguet  
Créateur de L'Epervier 
1921 – 1984 
et du poète Jean-Claude Piguet 
dit Jacques Chantier 
1924- 1979
 
 
Les deux frères Jean-Claude et Roland Piguet, tous deux décédés, ont en effet tenté leur chance dans la littérature, le second avec plus de succès que le premier. 
 
Un peu au-dessous, au 15 rue de la Fontaine, règne Henri-Daniel Golay, le fondateur des éditions H. Dégé. Fils des époux Netti et Lisette Golay-Capt, petit-fils d'Adrien et d'Adrienne Capt, le personnage est incontestablement un ressortissant de Chez Villard pure souche. Dans ce milieu où l'on exerce traditionnellement la profession d'horloger, la vie culturelle est active. On lit beaucoup, on chante aussi. 
 
Mais le hasard des choses a fait que le jeune Henri-Daniel Golay, une fois parvenu à l'âge de gagner sa vie, n'a pas pris le chemin de la Lemania. Un concours de circonstances connu de lui seul l’a fait devenir employé de bureau aux Retraites populaires vaudoises. Et c'est pendant qu'il s'occupait du bon fonctionnement de cette institution d'utilité publique que l'idée lui est venue de prendre la plume. 
 
Ecrire des romans, des œuvres de fiction est un exercice passionnant. Créer des individus à partir d'une page blanche, leur donner un visage, leur trouver des qualités et surtout des défauts, les faire évoluer sur la scène de chaque jour nécessite une imagination féconde et la maîtrise de la langue. Henri-Daniel Golay possède l'une et l'autre, le métier d'écrivain lui colle à la peau. 
 
Au nombre de ses œuvres, citons : « L'autre chemin », «Voleur de roses», «Les pêcheurs meurent à l'aube», «Copie conforme». Ses deux dernières parutions ont pour titre: «Classe de toxicité 1» et «Parfum de cannelle». Toutes deux sont sorties de presse en juillet de cette année 2008. 
 
L'intrigue policière réussit particulièrement bien à l'homme de lettres de Chez Villard. Comment arrive-t-il à tisser les fils d'une affaire criminelle qui, au départ déjà, se révélera embrouillée, connaîtra des rebondissements inattendus, et finalement sera éclaircie grâce au flair de l'inspecteur X ? Lui seul le sait et il ne viendrait à l'idée de personne de lui demander comment il s'y prend. Toujours est-il qu'on le sent à l'aise dans sa sphère de prédilection, son style est agréable, il sait se renouveler. 
 
Le monde de l'édition, grâce à l'informatique, a subi de profondes mutations ces dernières années. II est possible maintenant de produire de nouveaux ouvrages en nombre limité, donc sans engager trop de frais, puis de décider d'un second tirage lorsque le premier est épuisé. Henri-Daniel Golay possède assez de bon sens pour permettre aux éditions H. Dégé de tenir le coup. On lui souhaite d'agrandir le cercle de ses lecteurs et on espère que son goût de l'écriture ne s'arrêtera pas en si bon chemin. 
 
A noter que la page de couverture de «Classe de toxicité 1» reproduit une composition picturale abstraite d'Henri-Daniel Golay. 
 
Maurice Meylan 
 
 
 
24heures hebdo - 26 février 1977 
 
« L'autre chemin », le recueil de nouvelles de Henri-Daniel Golay, élève le monde de la création littéraire romande et nous donne l'occasion de vérifier qu'il est encore possible d'écrire des « histoires» sans sombrer pour autant dans la béatitude du prêche ou la vulgarité qui fait mouche. 
 
Henri-Daniel Golay, nouveau venu dans le monde littéraire de cette « province qui n'en est pas une », m'apparaît comme un jeune frère dans 1e monde d'une solitude dont il tire cependant mieux qu'un cri, mais une succession d'appels. 
 
Poète quant à son style, il dépasse pourtant le lyrisme en donnant toute sa densité au banal quotidien qui est en réalité tout aussi bien le point de départ que le fil conducteur de la nouvelle, l'intrigue intervenant en contrepoint par ce qu'elle illustre de tragique, car sur quoi débouche une solitude, assumée ou pas, sinon sur le « fait » qui donne soudain â l'histoire toute sa valeur et, je tiens à le relever, sa raison d'avoir été racontée. 
 
Je salue chez Henri-Daniel Golay un débutant qui tient déjà sa promesse de nous intéresser, puis de nous captiver. 
 
Il ne lui reste plus qu'à poursuivre. 
 
Richard-Edouard Bernard 
 
 
Feuille d’Avis de La Vallée de Joux – 15 mai 1986 
 
Nouvelles : Henri-Daniel Golay « Voleur de Roses» aux Editions «Poésie Vivante», Genève 
 
Henri-Daniel Golay, né en 1940, est un enfant de L'Orient. II s'est installé à Lausanne où il s'est décidé à publier son premier recueil de nouvelles en 1976, «L'autre Chemin», lequel a obtenu un bon clin d'œil de la critique. 
 
Des rêveurs, des solitaires, des mal-mariés, tels étaient les personnages ainsi mis en scène par l'auteur. Personnages imaginaires, certes, mais si vrais que vous pouvez les rencontrer tous les jours. Tels étaient les « héros malgré eux » de L'Autre Chemin. Avec Voleur de Roses, c'est l'affirmation d'un talent. La nouvelle n'est pas un genre facile, mais l'auteur y excelle et il lui donne la perspective d'une provinciale, genre loin d'être mineur, au contraire dans la lignée des romanciers qui ont pris du recul par rapport à la grande ville où la littérature est encore l'affaire des salons à la mode. 
 
Là, les personnages sortent de la vie quotidienne, tout juste colorés d'un trait d'humour, mais ce pourrait être chacun de nous, dans cette petite ville de province d'où l'auteur fait surgir, à notre insu, un petit rien, une poussière, qui va en bouleverser la monotonie. 
 
Quatre nouvelles composent ce recueil, un des meilleurs du genre, où le style, sa précision, sa subtilité, et l'imagination qui sous-entend l'intrigue, donnent à la nouvelle toute sa mesure : un court refuge dans l'imaginaire qui console de bien des banalités courantes. 
 
 
Feuille d’Avis de La Vallée de Joux – 1994 
«Copie conforme», roman de H.-D. Golay 
 
Enfant de la Vallée de Joux, Henri-Daniel Golay vit à Crissier où il a publié ses premiers recueils de nouvelles, «L'autre chemin» et «Voleur de roses». 
 
Avec "Les pêcheurs meurent à l'aube", roman d'aventure (1990), H.-D. Golay réalise un vieux rêve : celui de créer entièrement un livre, de l'écriture à la mise en page définitive sur ordinateur, en passant par la réalisation de la maquette de couverture ; vieux rêve qu'il poursuit en éditant l'ouvrage de Jean-¬François Reber, « Loin vers l'infini » (1993), roman passionnant dans lequel l'auteur décrit l'aventure un peu folle d'un maître d'école qui s'est mis dans la tête d'emmener, à pied, une trentaine de jeunes au bord de la mer. 
 
Aujourd'hui, fidèle à la ligne qu'il s'est tracée, H.-D. Golay nous livre son nouveau roman, Copie conforme, dont voici, en quelques lignes, une brève introduction. 
 
« C'était un crime parfait. Le temps à la compagnie d'assurance de se retourner, il serait riche ; il pourrait enfin quitter Nice et liquider cette fichue boutique d'antiquités au bord de la faillite. Jusque dans les moindres détails ; il n'avait rien laissé au hasard. Qui plus est : sa voisine jurerait ses grands dieux qu'il n'avait pas quitté son appartement cette nuit-là. Quelque chose pourtant, à un moment donné, avait dû lui échapper. Depuis son retour à Nice, rien n'allait plus. Que diable faisait donc la police ? Pourquoi tardait-elle à venir lui annoncer la mort accidentelle de sa femme ? Il l'avait bien tuée cependant... Ça, au moins, il en était sûr ! Il devait absolument retourner là-bas pour en avoir le cœur net. » 
 
« Copie conforme », un roman implacable dans lequel, ballotés par les événements, les personnages vont jusqu'au bout d'eux-mêmes. 
 
 
Magazine Coopération – 9 mars 1995 
"Copie conforme", un roman construit autour d’une méprise fatale 
 
Henri-Daniel Golay a commencé par pratiquer d'autres genres littéraires : deux recueils de nouvelles et un roman d'aventures. S'essayant par la même occasion à l'édition, il a souhaité maîtriser la totalité du processus, de l'écriture à la commercialisation. Si l'on exclut quelques fâcheuses coquilles, il faut bien reconnaître que Copie conforme est un livre de «professionnel». Et que le suspense qu'il nous propose fonctionne parfaitement. 
 
Cette fois, c'est l'assassin qui est au centre du récit. Un assassin qui s'essaie au crime parfait. Etienne Barillon s'occupe, outre de la vente et de l'achat d'objets anciens, de mettre au point un plan machiavélique pour supprimer son épouse et empocher ainsi la coquette prime de l'assurance-vie. Il a pensé à tout, il n'a oublié aucun détail. Seulement voilà, que fait la police ? Personne ne vient lui annoncer qu'il est veuf ni même lui demander ce qu'il faisait le soir du crime. C'est chez le Dr Jubert que les policiers débarquent pour lui annoncer que son épouse a été victime d'un accident mortel. Le grain de sable s'est installé dans la belle mécanique et va nous conduire à confirmer l'adage célèbre : « le crime ne paie pas ». Là encore, le coup d'essai est quasiment un coup de maître. Même si l'on peut penser que la ficelle est un peu grosse, on suit avec intérêt les personnages. Et l'on attend la suite ! 
 
Henri-Charles Dahlem 
 
 
 
Reflets – Décembre 1994 
 
Les amateurs d'intrigues policières seront servis avec « Copie conforme » et « Les pêcheurs meurent à l'aube », toutes deux de Henri-Daniel Golay, petit-fils de feu Adrien Capt ; de Chez-Villard. Une arrivée à signaler dans cette forme littéraire, que ne désavouerait pas feu Roland Piguet, lui aussi de son vivant habitant de Chez-Villard, et qui se fit un nom comme auteur de romans policiers 
 
A noter que Henri-Daniel Golay s'est doté de sa propre maison d'édition pour pouvoir publier ses œuvres, les Editions H. Dégé.  
 
Maurice Meylan 

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Modifié en dernier lieu le 16.11.2016
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